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Bienvenu sur le site officiel de la ville de Veszprém! Le Château représentant le noyau historique autour duquel la ville est née, avait été un siège royal et épiscopal jusqu'à l'époque de l'occupation turque, lorsque la plupart de la ville médiévale fut détruite par les guerres. La partie historique de la ville actuelle est le résultat des constructions des XVIIIe, XIXe et du début du XXe siècles. La deuxième Guerre Mondiale et l'époque qui a suivi ont endommagé relativement peu l'ancienne ville. Les quartiers et les habitants étaient séparés selon leurs fortunes, ainsi le château était la résidence de l'aristocratie cléricale. La place Óváros et ses environs étaient habités par la noblesse et les citoyens riches, cependant la rue Jókai appartenait aux fonctionnaires et aux artisans. Veszprém est une ville calme et chaste, il faut l'observer, il faut se balader dans ses rues, sur ses places afin de comprendre son âme particuliere. Il faut écouter ses cloches, regarder ses murs, ses bâtiments. C'est pourquoi nous vous proposons des trajets, liés l'un à l'autre. Il n'y pas moyen de s'égarer, car dans le centre on trouve toujours le château. 1. Promenade dans le centre moderne (description) 1. Promenade dans le centre moderne (description) Difficulté: facile Notre promenade démarre de la place Szabadság et offre des curiosités variées. Dans la deuxième moitié du XXe siècle la ville a connu un énorme changement, un nouveau centre a été construit au long de la rue piétonne. Presque toutes les petites maisons provinciales ont disparues de nouveau centre, à leur place, conformément à une idéologie mégalomane peut-être erronée, de grands bâtiments en style socialiste - réaliste ont été érigés, qui exprimaient de cette manière la fonction de chef lieu départemental de la ville. Mais après le changement du régime, il s'est avéré que le nouveau centre ville devrait être un quartier pittoresque et familial. Commençons à découvrir le centre ville à partir de la place Szabadság, en passant par dessous de la porche à côté de la taverne Szürkebarát ! Se reposant sur les terrasses des cafés des cours tortueuses Fortuna, Gizella et Sarolta, le touriste peut découvrir la vie quotidienne des riverains. Les escaliers nous conduisent dans les boutiques des édifices joliment restaurés. La galerie Mestermű accueille ses visiteurs toute l'année. En passant à côté des magasins, nous arrivons sur la grande place de la ville, site de la vraie vie quotidienne. C'est l'endroit où les jeunes se donnent rendez-vous, où parfois il y a des concerts en plein air. La statue de József Somogyi - Les trois grâces - est en même temps une fontaine, souvent pleine d'enfants. La rue Lajos Kossuth, devenue rue piétonne, révèle une double image. Sur son côté nord on trouve de vieux bâtiments, de l'autre côté il y a les " chef-d'ouvres " de l'architecture moderne, dont il faut mentionner le bloc à vingt étages à la place de laquelle d'antan on trouvait les belles maisons de la petite bourgeoisie. Le bâtiment de la Poste principale se trouve aussi sur cette place. Des deux côtés de la rue piétonne en pente, l'on trouve de nombreuses boutiques, des bureaux et des cafés les terrasses desquelles promettent un agréable passe-temps en été. Dans cet endroit il y a également une église réformée qui vient d'être rénovée. 2. Promenade dans le jardin du théâtre (description) Difficulté: facile De la place Szabadság on continue vers le carrefour avec les feux. Au coin du passage piétons, il y a le plus important bâtiment de la place, la maison Kapuváry. L'édifice, avec son balcon en fer forgé et les armoiries de la famille, construit en style copf, domine l'endroit. Le chanoine Kapuváry a fait construire le palais en 1793, qui fut ensuite acheté par la ville. De nos jours des bureaux privés fonctionnent encore dans les pieces de l'ancien hôtel de ville. Après avoir traversé la rue, il vaut retourner le regard vers la façade latérale de la maison Kapuváry, où les armoiries représentant un chevalier tirant son sabre rappelle le passé militaire de la ville. De ce côté de la rue on trouve un bâtiment gris à étage, endroit de l'ancien hôtel et restaurant Korona, le plus illustre dans la ville à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Sur le mur le relief du sculpteur Imre Csikász rappelle que Sándor Petőfi, l'un des plus fameux poètes de la Hongrie, était hébergé à cet hôtel en 1848. Devant nous il y a le deuxième plus beau bâtiment de la ville, la Préfecture. Son bloc immense remplit la place. Il vaut la peine de regarder le palais à deux étages construit en style néo-renaissance. La plus décorative partie du bâtiment est la façade avec les colonnes corinthiennes et les statues des femmes représentant la loi, l'administration territoriale, l'agriculture, l'industrie, le commerce et les arts. La couronne de la façade est le tympan avec la date de son édification " 1887 " et les armoiries du département. Derrière l'entrée principale archée on trouve les portes - voiture et piétonne. Entrez et trouvez l'ambiance pacifique de la cour intérieure. Au premier étage il y a la salle d'honneur Saint István, avec d'immenses fenêtres. Aujourd'hui la bâtiment abrite les offices du Conseil Général. L'Hôtel du département est séparé de l'ancien bâtiment du joupan par une ruelle étroite. Jusqu'à la deuxième guerre mondiale le joupan était le chef du département, c'est en son honneur que le bâtiment en style éclectique avait été érigé. A côté de celle maison se trouve l'école de musique de la ville, dans le palais construit au XIXe siècle pour la direction financière. Regardant dans la direction du Parc Erzsébet, parmi les arbres on retrouve le Musée Départemental. Le bâtiment a été construit suivant les plans de István Medgyasszay en 1922 pour abriter les collections des frères piaristes et de Dezső Lackó, professeur et géographe, dont le musée porte le nom. Sa statue est visible à proximité du musée, ouù se trouve également la maison d'un petit noble, reconstruit dans le parc selon l'ancien model du hameau Öcs, à côté du village Pula. La Maison du Bakony - le premier musée en plein air du pays - présente fidèlement les conditions de vie campagnardes : la cuisine au cheminé ouvert, les meubles en bois sculpté, l'intérieur de la chambre avec son banc en angle. L'oasis verte de la ville est le parc où les Veszprémiens se reposent volontiers. Retournons vers la route. A gauche on trouve la colline du Calvaire, l'ancien quartier Saint Michel du moyen âge. D'antan sur la colline l'on trouvait l'église Saint Michel, saint protecteur des commerçants, dont aujourd'hui on ne voit que les ruines. Après les guerres turques un calvaire y fut construit qui avait servi comme place de repos, mais qui aujourd'hui est dans un mauvais état. En face de la colline on voit l'ancien palais de l'intendance épiscopale. Aujourd'hui le bâtiment éclectique portant des signes de style romantique, construit selon les plans de Henrik Schmahl, abrite la Bibliothèque départementale Károly Eötvös. De la cour on aperçoit que l'ensemble a été minutieusement reconstruit. A la fin des années quatre-vingt-dix les parties en style romantique ont été complétées par des structures post modernes en acier et vitre. A l'entrée il y a le buste de Károly Eötvös. Dans la bibliothèque on trouve également un service Internet. Le Jardin du théâtre est une partie de l'ancien jardin de l'évêché. D'antan sa partie extérieure avait été un marché aux fruits et légumes, ainsi que le parc intérieur de la ville. Aujourd'hui on y trouve le Théâtre Petőfi, avec des motifs architecturaux de la sécession, ouvert en 1908. Sur sa façade postérieure on voit le chef d'ouvre du peintre Sándor Nagy, La légende du cerf magique. Montant les escaliers à côté de la statue du poète Sándor Petőfi, on tourne à droite pour regagner notre point de départ. Mais si l'on tourne à gauche, on rejoint la promenade vers le viaduc. 3. Promenade au viaduc Difficulté : moyenne De la place Szabadság nous tournons dans la rue Ferenc Óvári, d'où l'on aperçoit un bâtiment des contes, le cloître des Demoiselles Anglaises, construit par l'évêque János Ranolder en 1860 en style néogothique qu'il a ensuite donné au meilleur ordre d'éducation des filles de l'époque. On approche le bâtiment principal de la rue étroite Iskola. Aujourd'hui institution d'éducation, d'antan au-delà de l'éducation primaire et secondaire il y avait également une formation des instituteurs. A côté on trouve l'église Regina Mundi, avec la tour svelte, construite en style romantique. En 1924 la chapelle Le cour de Jésus y avait été ajoutée. En montant la rue en pente György Dózsa nous arrivons au quartier connu comme Jeruzsálem-hegy (colline Jérusalem). En passant devant le bâtiment moins moderne du Centre culturel de la ville, nous témoignons d'une rareté. Au numéro 4, devant une petite maison bourgeoise, on trouve l'unique if de la ville. Celle colline rocheuse avait été peuplée dans les année 1700 par les habitants réformés que l'évêque avait chassés du château, qui l'avaient nommé " Jérusalem, abri de tous les croyants ". Sur la place Kopácsy, jetez un coup d'oil dans les ruelles Bem et Festő pour un panorama historique authentique. L'atmosphère des ruelles anguleuses en pente, puis montant à pic n'a guère changé depuis les années 1800. Plus loin, de l'autre côté de la rue, on trouve la station des pompiers, avec leur tour de guet, qui porte le nom d'une des personnalités du développement de la ville et patron des pompiers, dr. Ferenc Óváry (1858 - 1938). Le plus ardent ennemi de l'ancienne ville de Veszprém fut le feu, car le vent fort de nord, qui soufflait sans cesse, créait une vraie mer de flamme d'une petite braise. Cette catastrophe avait atteint le plus souvent la colline Jérusalem. En passant parmi des murs abrupts de dolomite on arrive à un symbole de la ville, le Viaduc Saint Etienne, construit en 1938, qui lie la colline Jérusalem avec la colline du cimetière. Au milieu du pont il y a un repos d'où s'ouvre un panorama magnifique. A gauche on voit les vallées vertes Fejes et Betekints avec le ruisseau Séd. Dans l'arrière-plan les collines Csatár et Menykei, derrière elles les montagnes Bakony. Dans le quartier de la colline du cimetière, le pont aboutit dans le lycée de musique Ernő Dohnányi, abrité par l'ancien palais Rohonczi. A droite on voit l'église Saint László, érigée à la place d'un église plus grande du moyen âge - Sainte Marguerite. Néanmoins, le plus beau panorama est la vue du château, dans la vallée avec le bâtiment jaune de l'internat Davidukum. En descendant dans la vallée Fejes on arrive au Zoo ou dans le château. En retournant, on regagne la place Szabadság. 4. Promenade dans la Vallée Betekints Difficulté: moyenne En descendant de la place Szabadság par la rue en pente Horgos, nous arrivons sur la place qui porte le nom de l'éveêque Ranolder. Son intérêt en construction est bien marqué par l'ancien internat des sours charitables, aujourd'hui le lycée Márton Padányi Biró. Sur la place, dont la physionomie a changé ces dernières années grâces aux constructions moins belles, on retrouve la chapelle Sainte Anne, une des plus vielles chapelles de la ville préservée dans son état authentique. Pour arriver au ruisseau Séd nous continuons au long de la rue Jókai. Dans la vallée située entre la colline Jérusalem et la colline du château jusqu'aux années 1940 des fonctionnaires et des artisans habitaient dans des maisons avec des jardins et parfois à plusieurs étages. Pendant la période du socialisme (1948-1990) on ne s'intéressait plus aux parties historiques de la ville, donc on ignorait la rue Jókai aussi. Grâce à la politique regrettable de la ville et au fait que ce quartier fut peuplé par des familles en pauvre état social, l'ancienne rue " longue " (Hosszú utca) est arrivée dans un état délabré. De nos jours la reconstruction de ce quartier a commencé. Montez une des ruelles en pente en face du château afin d'avoir une vue pittoresque sur la colline. Au-dessus, à droite nous retrouvons le bâtiment jaune de l'ancienne prison (la seule prison taillée en rochers du pays). Devant elle, cette partie de la rue Jókai avait été nommée " le parleur " par les riverains, car les détenus et leurs membres de famille, profitant de la bonne acoustique de la vallée, discutaient leurs problèmes quotidiens. Dans le bâtiment au numéro 31 on avait gardé la Sainte Couronne et la Sainte Dextre le 5-8 novembre 1944. De l'autre côté, dans une niche au numéro 38, on voit la statue de Saint Jean de Nepomuk. A l'entrée dans la vallée Betekints nous pouvons suivre trois directions. A gauche on arrive au Zoo. Si nous montons les escaliers, nous arrivons sur la colline Gulya où dans le parc safari nous trouvons les moutons, les chèvres, les chevaux, les lamas, les dromadaires. Dans l'école d'équitation du Zoo on peut également chevaucher. Si nous suivons le ruisseau, nous pouvons parcourir la vallée Betekints, d'antan renommée pour ses moulins et ses auberges. C'est la plus belle et la plus calme partie de la ville où l'on peut se reposer, se promener en famille. Grâce à son entourage saisissant des villas ont été construites tout au long du ruisseau. Plus loin, près du lac nous retrouvons le monastère des religieuses grecques construit au Xe siècle. A la place des bâtiments détruits pendant les guerres turques, les jésuites ont édifié une église baroque, achevée seulement à moitié, car l'ordre s'était dissolu. C'est aussi le point de départ des randonnées dans les alentours. 5. Promenade dans le Château Difficulté: facile En partant de la place Szabadság la rue Rákóczi mène vers l'ancienne place du marché, aujourd'hui place Óváros. La rue, avec ses bâtiments datant des XVIIIe et XIXe siècles et avec les ruelles et les passages qui conduisent dans le quartier du Château, est considérée à juste titre l'antichambre de l'ancienne ville. Parmi les édifices de la rue Rákóczi, on trouve la maison de Károly Francsics, un barbier qui avait écrit son journal. Au numéro 4 il y a la maison natale du célèbre professeur de violon, Lipót Auer, à côté avec la pharmacie Fekete Sas (L'aigle noir). La place principale émane une atmosphère unique alors que ses bâtiments présentent une image plutôt éclectique. A gauche on retrouve plusieurs maisons en style copf datant du XVIIe siècle, parmi lesquelles la maison Pósa, construite par les cisterciens de Zirc, édifice qui porte le nom de son ancien propriétaire, le libraire typographe Endre Pósa. Sur le côté droit de la place on voit des maisons en style de sécession, dont les lignes fragiles des façades s'opposent aux traditions architecturales sévères et marquantes des siècles précédents. L'ancienne place du marché est en train de regagner ses caractéristiques agora, en devenant de nouveau l'endroit de rencontre des gens, sur les terrasses des cafés ou sur les bancs autour du monument millénaire construit par Mária Lugossy. Dans le coin nord-est de la place se situe le bloc massif de la Mairie qui a été construit en 1896 comme le Bureau du Diocèse. Après sa restauration le bâtiment en style romantique est devenu une des plus illustres édifices de la ville. Au bout des escaliers de la rue Ányos, émanant une atmosphère romantique, se trouve l'ouvre de Lenke R. Kiss : " Jeune fille à la cruche ", nommée par tradition tout simplement la statue " Zsuzsi " (Suzanne). Sur le toit de l'ancienne maison de la Mairie on voit les armoiries de la ville, le relief du chevalier à sabre tiré. Sur le côté de l'ancienne maison de la pompe à incendie (plus tard siège du syndicat des industriels) on trouve les statues de Saint Jean de Nepomuk et de Saint Florian. Continuant notre promenade, en passant devant l'église piariste et la maison des employés de l'évêché, nous arrivons sur la place du Château. La ligne droite de la rue est brisée par la maison Dubliczay, originairement demeure du chanoine, à côté de laquelle on trouve la pierre appelée " de Vetési " provenant de l'époque de l'évêque de la renaissance, Albert Vetési, pierre qui porte les armoiries de l'évêque. En arrivant à la place de la Sainte Trinité, il faut parler aussi du pavé. Parmi les dalles de basalte noir, les dalles blanches marquent le tracé des murs du château intérieur. Comme la plupart des châteaux, celui de Veszprém se composait aussi de deux parties, le château intérieur et le château extérieur. Les pierres blanches sous nous pieds indiquent le tracé de la porte à trois tours du château intérieur (motifs présents également dans les armoiries de la ville de Veszprém) et de la barbacane qui défendait cette porte. A gauche nous voyons la maison Dubniczay qui abrite aujourd'hui la galerie du château, plus loin la maison Bíró-Giczey du chanoine, la maison et l'église de l'ordre franciscaine. (Les bâtiments des chanoines portent les noms de leurs constructeurs qui, pareil aux autres membres de l'aristocratie ecclésiastiques, érigeaient leurs maisons dans le centre de l'évêché.) Les deux plus illustres bâtiments de la place sont le Palais Archiépiscopal et la Cathédrale Saint Michel. L'immense bloc blanc du palais affiche la richesse et le pouvoir de l'église et du constructeur, l'évêque Ignác Koller. Les plans du palais achevé en 1776 ont été faits par Jakab Fellner. Les coins taillés à lobes du bâtiment en forme de E, le tympanon au-dessus du balcon, avec les armoiries de l'évêque Koller, les anges portant les fleurs du vase sur les balustrades, les ailes latérales en forme de bastions rendent l'édifice très dynamique. Le palais donne une vue éblouissante de la vallée aussi, d'où l'immense balcon postérieur adossant les murs du château, semble tenir le bâtiment entier. C'est ici, dans la partie intérieure du château que l'on trouve certains vestiges de l'époque arpadienne. Entre la maison en style baroque du prélat seigneur et le Palais Archiépiscopal, on trouve la Chapelle Giselle bâtie au XIIIe siècle. Malgré le fait que la tradition de Veszprém lie cet édifice à Giselle, la chapelle n'a rien à voir avec la première reine hongroise. Jadis double (à deux niveaux), la chapelle a été presque entièrement détruite pendant les guerres turques. Elle fut restaurée à plusieurs reprises, mais lors de la construction du Palais Archiépiscopale elle a failli être démolie. L'impression qu'elle donne aujourd'hui est émouvante, avec les fresques, les voutes d'arêtes du sanctuaire, les belles clefs de voûte. A côté de la maison du prélat, à la place de la petite porte du château, des escaliers en pente mènent vers la colline Benedek. La Colonne de la Sainte Trinité, au centre de la place a été construite en 1750 par l'évêque Márton Padányi Bíró. Parmi les saints on retrouve Saint Martin, le saint protecteur de l'évêque, Saint Etienne, Saint Emeric, Saint Georges et Marie Madeleine, ainsi que les armoiries du constructeur. La cathédrale de Veszprém exemplifie le destin et l'histoire de la ville. Fondée en 996 par le roi Saint Etienne, elle fut déjà attestée en 1001 dans les documents comme la première cathédrale d'un évêché dans le pays. L'église a été fondée par Giselle, la première reine consort, et en tant que patron, elle a continué de l'aider avec ses donations. Par conséquent c'était l'évêque de Veszprém à qui revenait le droit de couronnement des reines hongroises, raison pour laquelle Veszprém est connue comme la ville des reines. A l'origine construit en style romain, l'église fut détruite au XIIIe siècle par l'armée de Péter Csák, ensuite au XIVe siècle est fut brûlée. A l'époque turque, dans la ville divisée, la basilique a failli disparaître, et la guerre d'indépendance Rákóczi ne l'a guère épargnée. En 1704 les soldats de Heister, général de l'empereur, l'ont incendiée. La reconstruction de la cathédrale d'une histoire mouvementée est liée au nom de l'évêque Imre Esterházy. L'église reconstruite en 1723 en style baroque est née de ses ruines et devint de nouveau la plus importante église du diocèse. Son style néo-romain lui avait donné lors de la reconstruction totale en 1910. Les vestiges du moyen âge sont visibles sur les murs nord et sud des nefs. On voit également la crypte romano-gothique à trois nefs, demeure derniere de plusieurs évêques. Aupres du côté nord de la cathédrale on trouve peut-être le plus vieux bâtiment de Veszprém, la Chapelle Saint Georges. On ignore la date exacte de sa construction, mais vraisemblablement elle date du Xe ou XIe siècles. Selon la légende de Saint Emeric, c'était dans cette chapelle que le fils de notre premier roi avait prononcé son serment de chasteté. Au XIIIe siècle le bâtiment octogonal abritait les reliques du prince. La statue devant la chapelle représente le jeune prince après avoir vaincu le dragon de l'impureté, avec le sabre dans une main, et une fleur de lys dans l'autre. En face du Palais Archiépiscopal on trouve la maison et l'église de l'ordre franciscaine, aujourd'hui séminaire. La Maison Tejfalussy, construite en 1772, abrite le Musée de la reine Giselle. C'est un musée qui présente une riche collection cléricale et qui possède également un lapidaire. Le bâtiment du Comité de Veszprém de l'Académie Nationale des Sciences, dans l'ancienne maison Dravecz est seulement une des édifices du XVIIIe siècle, a l'intérieur avec un jardin magnifique et une vue splendide sur le mont Jérusalem. La lignes des bâtiments est terminée par la maison Körmendy, en style baroque. En face, la maison du grand Séminaire, en style copf n'a gardé que sa porte piétonne décorée. Nous voila à la fin de notre promenade, au bout nord du château, d'où l'on a une vue magnifique. D'aupres les statues de Saint Etienne et de la Bienheureuse Giselle, sculptées par József Ispánky, on voit les maisons de l'ancienne ville, les ruelles tortueuses, à gauche l'arche double du viaduc, à droite les rochers blancs du mont Benedek, à distance la chaîne des montagnes du Bakony. 6. Promenade autour du Château Difficulté: moyenne En partant de la place Szabadság et descendant par la rue en pente Buhim, nous arrivons dans le plus ancien quartier de la ville, dans la vallée Buhim, qu'on appelait au moyen âge le coin de la boue (Sárszeg). Notre promenade suit presque entierement le cours du ruisseau Séd, d'antan d'une grande importance dans la vie de la ville, avec ses moulins. Le ruisseau, presque sec de nos jours, dans les années 1930 ressemblait encore plutôt à une riviere, sur laquelle l'on pouvait encore naviguer en bateau. Les documents de l'époque la mentionnent sous le nom de Séd, mais aussi sous le nom de Sárszeg, voici la raison de l'appellation de ce quartier. Tournant à gauche au bout de la rue Buhim, nous gagnons la rue Ferenc Deák, où parmi les maisons sur le côté gauche on trouve les Escaliers du Siège (Ostrom), datant du moyen âge, qui mènent sur la place Óváros. Dans la rue le passé et le présent défilent devant nos yeux. Ces dernières années le quartier au pied du château est devenu populaire parmi la population aisée, ainsi les anciennes maisons délabrées sont reconstruites, même si l'on trouve encore les vestiges de l'époque socialiste des demeures moins belles des gens appartenant a une couche sociale défavorisée. Un nouveau quartier vient d'être construit dans la rue, dont l'encombrement rappelle les mémoires des temps jadis. Au bout de la rue nous traversons un petit pont, et si nous tournons à gauche, nous arrivons à l'un des plus anciens moulins de la ville, aujourd'hui restaurant. Le moulin apparaît déjà sur les dessins représentant l'époque turque. La petite place qui se trouve à proximité est entourée par des portes en style baroque. Continuons notre promenade sur l'allée Úrkút de la rive gauche du ruisseau, en longeant le pied du château sous des saules ombreux. Selon les traditions locales cette allée est connue comme l'île des amoureux, car avant que le fossé du moulin soit couvert, l'endroit était vraiment une île. En parcourant cette allée on comprend toute suite pourquoi les riverains l'associe au mot amour. Sur le sentier graveleux, de la couronne de feuillage des saules, on aperçoit tout ce que le bloc massif du château nous a couvert des yeux : la façade postérieure de l'église piariste, le grand balcon du Palais Archiépiscopal, les tours aiguës des églises. Au bout de l'allée, en traversant de nouveau un pont, en passant par la rue Tobak, à côté des rochers de calcaire du mont Benedek, à gauche nous arrivons à la place Marguerite, aux vestiges d'un autre mémoire de l'époque arpadienne. Les ruines Marguerite nous reconduisent à l'époque du roi Béla IV. C'est dans ce cloître que la fille de notre deuxième roi fondateur avait passé une partie de son enfance. La fondation du monastère des sours de Sainte Catherine date de 1239-1240, détruit presque entièrement pendant les guerres turques. Aujourd'hui seulement les murs de l'église du cloître sont encore visibles, l'ancien système des bâtiments annexes se trouvant sous la place. Continuons notre promenade dans le quartier Sainte Catherine, en longeant le côté ouest du mont Benedek. En traversant un nouveau pont, nous arrivons dans la rue Kollégium, au début de laquelle, sur le bord du ruisseau, nous voyons une maison en style baroque tardif, ancien atelier de tanneur, récemment renouvelée. Levant les yeux vers le château, nous voyons les statues d'Etienne et de Giselle, la maison Körmendy et le bâtiment du grand séminaire. Au bout de la rue étroite Kollégium nous arrivons sur la place Patak, ancienne place du marché et de douane au moyen âge. Tournant à droite nous arrivons dans la rue Jókai, qui nous mènent vers le Zoo ou vers le centre ville. Tournant à gauche et montant les escaliers, nous arrivons sur le mont Benedek. Le soir les escaliers sont éclairés par des candélabres, qui enveloppent dans une semi-obscurité les rochers redoutables du château.
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